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A l'oppidum de la Curade

 

Sur les hauteurs de Coulounieix, à proximité du lotissement de La Curade, il reste quelques traces de l’oppidum du même nom.
Le sommet de ce côteau fut occupé au début du premier siècle par les Gaulois, un village ouvert, construit sur 35 hectares. En quelque sorte, c’est la «Pétrocore» pour reprendre l'expression de l'archéologue Christian Chevillot. D'où d'ailleurs vient le nom de Périgourdin, les Pétrocores étant une des nombreuses tribus gauloises du pays.
 

Travaux et fouilles La Curade

Ce n’est que bien plus tard, au moment de la guerre des Gaules, que le rempart sera érigé. Ce talus défensif, toujours visible en partie, est disposé en arc-de-cercle, du côté où le plateau semblait le plus vulnérable. On ne s’est probablement jamais battu sur ces fortifications.
En 1971, la construction du lotissement de La Curade provoque une première fouille avec de nombreux objets sauvés qu’on peut voir en partie au musée de Périgueux. D’autres trouvailles seront impitoyablement écrasés par les engins mécaniques, en particulier un an plus tard pour élargir le chemin communal. Malgré tout, d’autres fouilles de sauvetage seront organisées en 1975 et 1976.

On y a trouvé des informations capitales et un mobilier abondant, ainsi que des amphores, des fragments de bracelets en verre et de moules, des fibules en bronze, une pointe de javeline, des céramiques.
Les Pétrocores vivaient ici de l’agriculture et de l’élevage avec une forte consommation de viande domestique mais aussi des cervidés et des sangliers. Les métallurgistes étaient devenus des experts dans la fabrication des armes et des outils en fer, ainsi que des monnaies et des bijoux en bronze. Les potiers travaillaient au tour, les meules à bras écrasaient les grains. 


Vers la romanisation

A noter que des échanges commerciaux ont été prouvés avec la trouvaille de monnaies provenant d’autres tribus et des amphores méditerranéennes, signe d’une romanisation à venir.
Une fois vidées, car les Gaulois aimaient le vin, les amphores étaient réutilisées comme vase à provisions.
Bref, on mangeait bien et on buvait bien à La Curade au premier siècle jusqu’en quarante ou trente avant Jésus-Christ. Mais petit à petit, les Gaulois sont descendus dans la plaine.
Peu à peu, l’influence romaine va s’appesantir. Nous assisterons alors à l’éclosion de Vesuna Petrocorium, le Périgueux d’aujourd’hui. Mais comme le conclut Jean-Claude Carrère, «en fait, le camp est bien gaulois, César n’est jamais venu et les Romains n’ont jamais été écrasés par des Obélix locaux».
 

Article d’après le récit de Jean-Claude Carrère dans son livre «Chamiers Histoire et histoires», éditions Fanlac, 1988.

 

 

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