Agenda des événements

Mairie de Coulounieix-Chamiers
Av. du Général de Gaulle 
24660 Coulounieix-Chamiers
FRANCE
tél. 05.53.35.57.57
fax 05.53.04.72.00
ville@coulounieix-chamiers.fr

 

 

 

Sur le clocher de l'église Notre-Dame de Chamiers

L’histoire de l’église Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Chamiers, construite en 1965, serait à raconter, ne serait-ce que pour son architecture résolument contemporaine. Mais dans l’immédiat, intéressons-nous à celle des trois cloches et de son clocher.


Le clocher de ChamiersEglise de Chamiers

Pendant une trentaine d’années, l’église ne disposait pour tout signe religieux que d’une maigre croix placée à l’extrémité d’un fût en acier galvanisé. Quant au son des cloches, il provenait d’une cassette diffusée par des hauts-parleurs extérieurs, répétant la même sonorité quelle que soit la cérémonie.
En 1995, la municipalité décide d’édifier un vrai clocher pour accueillir un an plus tard les trois cloches qui vont l’orner et qui ont fait un sacré voyage.
 

L’église d'Aïn BeïdaEglise Aïn Beïda

L’histoire débute en Algérie en 1933 à Aïn Beïda (en français, la source blanche), petite ville à une centaine de kilomètres de Constantine, sur les hauts plateaux vers la frontière Tunisienne.
En octobre de cette même année, les trois cloches de l’église de ce gros bourg de 7650 habitants, sont baptisées par Monseigneur Thiénard, alors évêque de Constantine, l’abbé Rigal, curé d’Aïn Beïda et le maire de la commune Pierre Willigens.
La plus grosse cloche et la plus ancienne (1867) pèse 450 kg et se nomme Marie-Victorine. La moyenne (200 kg), s’appelle Jean-Marie-Suzanne-Victorine. La plus petite (120 kg) portera les prénoms Jean-Pierre-Marie-Claude.
En 1962, lors de l’indépendance de l’Algérie, le père Pincos, qui exerçait dans la région de Constantine avec le père De Sulauze, retourne en France pour être nommé curé à Trélissac. Il informe le père De Sulauze qu’une église doit être édifiée à Coulounieix-Chamiers.
 

30 ans d'attente

Celui-ci prend alors l’initiative de faire démonter les cloches de plusieurs paroisses, dont les trois d’Aïn Beïda, afin de les rapatrier en France. Ce qui fut fait en 1964.

Entreposées chez un entrepreneur du bâtiment, elles vont sommeiller jusqu’au 23 juin 1996, date à laquelle leur installation sur le clocher tout neuf de l’église de Chamiers est organisée lors d’une journée festive.

La lettre d'info

Je m'inscris pour recevoir Ma Ville @ctu dans ma boîte mail !

Journal municipal

Télécharger le dernier numéro

Bulletin municipal Accent N°11 - Mars 2024